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Anyway, I’m falling in love with you, Épisode 2 – Critique Anime

kizuki dans l'épisode 2 de Anyway, I’m falling in love with you

©Mistui Haruka / Kodansha

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Pour rappel, Anyway, I’m falling in love with you ou Dōse, Koishite Shimaunda est une romance de type Shōjo adapté du manga du même nom. Son auteur est Haruka Mitsui, et son éditeur original est Kōdansha. La série est toujours en cours, et elle est éditée en France par Pika Édition.

Résumé de l’épisode précédent (Épisode 1) :

Lire la critique de l’épisode précédent

1er juillet 2020. Mizuha, lycéenne en deuxième année, fête ses 17 ans mais passe le pire anniversaire de sa vie. Elle rate l’occasion de se rapprocher d’un élève plus âgé qu’elle admire et ses parents ont oublié que c’était son anniversaire. Pire encore, une nouvelle maladie infectieuse inconnue fait son apparition, si bien que tous les tournois de son club et toutes les sorties scolaires ont été annulés. Elle est convaincue qu’elle n’aura jamais la jeunesse éblouissante dont elle a toujours rêvé… quand son ami d’enfance, Mizuki, lui déclare soudain sa flamme !

Résumé de l’épisode 2 :

Attention Spoiler !

Aujourd’hui éditrice, Mizuho se revoit dans la jeune mangaka dont elle est en charge. Ce qui la replonge dans son passé, à l’époque où Mizuki lui avait avoué ses sentiments.

Les leçons du passé

Nous voilà de retour dans le présent de Mizuho. Adulte et indépendante, elle travaille dans une maison d’édition de mangas et est en charge d’une jeune mangaka prometteuse. Cette dernière a le même âge que Mizuho au lycée et peine visiblement dans l’écriture de son shōjo. Mizuho prononce alors des paroles, dont elle se rend compte après coup, avoir déjà entendu lors de son propre essai de publication lorsqu’elle avait elle-même 17 ans.

Ce passage, bien que court, est très fort au niveau de la narration, car nous découvrons d’autres regrets de la jeune femme. Elle se voit au travers de la mangaka dont elle s’occupe et se remémore sa vie fugace de lycéenne. Au temps où elle tâtonnait pour savoir ce qu’elle devait faire ou ne pas faire. Repensant ainsi également à sa vie amoureuse. Et c’est d’ailleurs ce flash-back qui lance vraiment l’épisode.

Un déroulement en longueur

Malgré un bon scénario, la suite de l’épisode s’étire en longueur. Les évènements prennent leurs temps à se mettre en place, les personnages reste un moment dans le silence le plus complet. Cela peut déclencher un ennui chez le spectateur qui peut vite se lasser que rien ne bouge. Heureusement, pour l’instant l’intérêt pour l’histoire reste quand même présent. Les interactions entre Mizuho et ses quatre amis sont mignonnes et quasi enfantine, ce qui permet de nous placer à leur place et de s’imaginer avoir la même bande d’amis.

Une animation cafouilleuse

Ce qu’on peut également regretter dans cet épisode, en plus des longueurs, c’est certainement le rendu des personnages tertiaires. Leur allure de personnages en papier couleur sépia avec des points noirs gâchent beaucoup l’ambiance. Par exemple, lorsque les membres du club de natation pleurent, car ils ne pourront pas participer au tournoi régional à cause de la pandémie, ce style vient piquer les yeux et couper l’émotion de ce moment qui est censé être triste.

Un autre passage raté est celui où Kizuki, l’ami qui s’est déclaré Mizuho, porte la jeune fille après que celle-ci ait vécu un moment difficile. En effet, auparavant, elle attendait Shin, un de ses quatre amis et voisins, dans la bibliothèque du lycée. Et voyant que le jeune homme ne venait pas, elle préféra partir malgré un violent orage. Or, une fois à l’extérieur, des flash-backs saisissent Mizuho et la ramène plusieurs années en arrière lorsqu’elle n’était qu’une enfant. Mizuho se rappelle un moment avec son père qui avait pris la voiture sous un même orage. L’épisode n’en révèle pas plus, mais cela intrigue. Kizuki trouve ensuite Mizuho et la porte le long du chemin jusqu’à chez-elle. Sur la route, les deux amis voient un arc-en-ciel au-dessus de l’eau. Cet instant propice à un possible rapprochement se voit être gâché par une animation peu réussie du fameux arc-en-ciel. Celui-ci est effectivement très pixellisé et enlève toute la romance de la scène !

Le chemin vers l’amour

D’un point de vue scénario, cet épisode est tout de même rempli d’émotions, entre la Mizuho adulte qui semble regretter son passé et la jeune Mizuho qui est partagée entre son amitié pour le groupe et ses sentiments naissants. Les moments de tendresse entre Kizuki et Mizuho sont mignons et chaleureux, la relation entre la jeune fille et ses autres amis est belle. Et bien qu’on la voit très peu avec d’autres personnes, ça ne gêne en rien l’appréciation de l’anime. Le seul point noir est vraiment les quelques défauts d’animation qui ont tendance à nuire à l’émotion. La fin de l’épisode nous laisse en suspens avec une Mizuho hésitante. On a envie de voir la suite !

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